Mot de passe…
Oui mes amis, vous lisez bien, c’est à cause d’un mot de passe que je n’ai plus bavardé avec vous depuis si longtemps. Il était perdu, oublié, balayé, envolé mais ce soir, après avoir encore tenté ce que je n’ai pas peur de nommer le truc de la dernière chance, je suis parvenue à le changer! Ce fut laborieux. Le mot de passe! Pour vous, je ne sais pas, mais pour moi c’est la bête noire par excellence. Notre vie tourne autour des mots de passe désormais, achats sur internet, smartphones pas si smart que ça, sécu, banque et j’en passe. J’ai estimé que le plus important de tous restait celui de ma carte bleue bien aimée alors je me le suis fait tatouer à un endroit connu de moi seule. Ce n’est pas toujours facile à la caisse du supermarché, mais bon, ça va, celui là je le gère. Pour les autres, je me suis dotée d’un petit logiciel aussi compliqué qu’incompréhensible et, tenez vous bien, pour avoir accès à ces mots de passe, il faut…. un mot de passe! On vit une époque formidable!
Je voulais depuis un bon moment vous montrer les photos de nos couronnes de l’Avent cru 2015, mais vous l’avez compris, j’étais passablement bloquée. Ce soir je vais enfin pouvoir vous montrer à quel point elles étaient belles. Et cette année, je dois le dire, la recette a été coquette.
Tout d’abord, à ceux qui ont déjà participé à la cueillette, ce fut un joyeux moment. Il y avait bien quelques bronchites dans l’air mais ça ne nous a pas empêchées (je n’ai pas fait de faute, il n’y avait pas de “ils” cette année) de bien nous amuser à arpenter les bosquets au petit matin. Nous avons rempli des sacs et des sacs des plus beaux branchages et lorsque nous avons estimé que nous avions accompli la mission “feuillage”, nous sommes allées nous requinquer dans une maison boisseronnaise amie “pour un café”. Vite transformé en un petit verre de vin blanc vraiment bienvenu. De retour à Sommières, dans la belle cave de Thea, comme chaque année, après un bel en-cas bien mérité, nous nous sommes mises au travail. Idem le lendemain, et là, je ne m’étendrai pas sur l’en-cas indécent pris sur la terrasse, au soleil. Si je dis “bulles”, qu’est ce que vous comprenez? Non, ce n’était pas du savon!
Le lendemain matin, samedi, nous étions à pied d’oeuvre sur le marché dès 7h30 et il fallut attendre encore un bon moment avant que Gûnter n’arrive -enfin- avec le vin chaud!!
Ce fut une très belle matinée, il faisait beau, les clients et les amis avaient répondu à l’appel et que tous ceux qui sont passés nous voir, on bavardé avec nous -et on acheté une couronne!- soient remerciés.
Et maintenant, quelques photos: les petites mains au travail, le petit en-cas, et quelques beaux spécimens exposés sur notre stand. Sans oublier le petit drapeau français que nous avions bricolé parce que ce jour là, il était important de pavoiser.
