Janvier
Amis de passage, amis fidèles, chers adhérents,
On pourra dire que ce mois de janvier 2015 a plutôt très mal commencé. Les évènements que vous savez, tout d’abord, et sur lesquels j’ai décidé, à partir d’aujourd’hui, de ne plus dire ou écrire un traitre mot. Depuis bientôt une semaine, j’ai l’impression d’avoir une gueule de bois dont je ne suis pas prête d’être guérie et tous les relents nauséabonds qui commencent à circuler ça et là me confortent dans l’idée qu’il faut arrêter, rester dans son coin avec son chagrin, ses larmes et sa stupeur. Et s’en tenir là.
Mais un autre évènement triste est venu nous bouleverser tous: le décès, samedi 10 janvier, de notre très cher ami Jean Claude Herzog. Jean Claude, c’était ce roc que rien ne sembler pouvoir atteindre, ni la maladie, ni le reste. Malheureusement, le combat a été inégal.
Lorsque je pense à lui, à cet instant, je revois l’homme à la peau toujours joliment hâlée, car Jean Claude, c’était avant tout un homme “du dehors”, qui aimait les vignes, les oliviers et les chevaux. Il était aussi un brin “taiseux”, réservé, discret…. mais il savait être un ami attentif, attentionné et tellement accueillant. Un homme qui aimait les gens.
Pour ceux d’entre nous qui l’ont connu, nul doute que nous nous souviendrons longtemps de ces soirées amicales qu’il savait si bien nous faire partager. Et à ce moment là, ce n’était pas l’homme public que nous avions à nos côtés, c’était notre bon copain Jean Claude, le gars à la cave époustouflante! Il était la générosité incarnée et, personnellement, je n’oublierai pas que lors d’un évènement très heureux de ma vie, c’est lui qui eut le coeur et la classe de m’offrir deux magnifiques bouteilles de “Saint Amour”! A Marie Odile et aux enfants, nous disons notre chagrin.
Josée Bernard
Jean Claude Herzog